lundi 6 mai 2013

Dénomination


Plusieurs autres espèces de canidés des genres Atelocynus et Speothos, voire de rongeurs du genre Cynomys (chien de prairie), sont également appelées « chien ».  
Le terme chien est issu du terme latin canis, de même sens7. La femelle du chien s'appelle lachienne, et le jeune chien le chiot. Selon le cas, le chien glapitjappegrogne ou aboie.
Alors qu'on estimait autrefois que le chien constituait une espèce à part entière (Canis canis ou encore Canis familiaris), les recherches génétiques contemporaines ont permis d'établir qu'il n'est que le résultat de la domestication du loup gris commun. C'est pourquoi, malgré les différences morphologiques majeures qu'on constate entre les deux animaux, les scientifiques regroupent aujourd'hui la totalité des races canines en un ensemble nommé Canis lupus familiaris, sous-espèce de Canis lupus.
La désignation des chiens suit généralement la standardisation suivante :
  • Chien de race… : se dit d'un chien qui a subi une standardisation sous forme de race afin d'isoler des caractéristiques physiques ou comportementales désirées. Il est reconnu comme tel par les autorités en charge de cette standardisation. Ainsi, pour un Chien-loup tchécoslovaque reconnu (en général par son inscription au livre des origines correspondant) on utilisera l’appellation « chien de race Chien-loup tchécoslovaque ».
  • Chien de type… : se dit d'un chien qui a subi une standardisation sous forme de race et qui n'est pas reconnu comme tel (en général non inscrit au livre des origines correspondant). On peut nommer ainsi « le chien de type Labernois » ou pour un Dogue Argentin non reconnu on utilisera l’appellation « chien de type Dogue Argentin ».
  • Croisé : se dit d'un chien issu de chiens standardisés (race ou type) et identifiables. Ce croisement peut être volontaire, il permet alors de combiner les caractéristiques spécifiques de deux races. Pour un croisement entre un berger allemand et un malinois on utilisera généralement l'appellation « Berger allemand croisé malinois » souvent écrit « Berger allemandmalinois ». Dans certains cas on utilise également la contraction des deux noms des races qui le composent. On peut citer par exemple le « Labraniche », croisement d'un labrador et d'un caniche, le Labernois, croisement du labrador et du bouvier bernois ou encore, le « Greyster », croisement entre un lévrier greyhound et un braque allemand. Il existe également des cas particuliers, ainsi pour les croisements entre des chiens de race Husky sibérien avec des lévriers ou autres chiens de chasse on utilisera l'appellation « Alaskan Husky » et pour les croisements entre molosses de type American Staffordshire Terrier et Mastiff on utilisera l'appellation « Pitbull ». Le croisement peut être un préalable à la définition d'une nouvelle race.
  • Bâtard : se dit d'un chien issu de multiples croisements, souvent involontaires, entre des chiens de plusieurs races ou types différents. Le bâtard diffère du croisé par le caractère inconnu et indéfinissable des races ou types de chiens qui le composent. Sadénomination sous forme de standard ou combinaison de standards est alors impossible. Il sera simplement désigné comme un « bâtard ».
  • Corniaud : Le mot « corniaud » signifie « du coin ». Il s'utilise à l'origine pour un chien qui n'a jamais subi de standardisation sous forme de race mais qui subit des contraintes locales qui lui confèrent des caractéristiques particulières. Il s'agit généralement d'un type local de chien qui n'est pas encore reconnu et dont le standard n'est pas défini précisément. Parfois le corniaud vient à être standardisé. C'est le cas du Chien de Canaan ou encore du Basenjicorniauds à l'origine, ils sont désormais reconnus comme des races de chiens. À l'inverse, le Laobé et l'Africanis sont toujours des corniauds. Dans les pays occidentaux, le taux de standardisation des chiens locaux sous forme de races reconnues (Berger de BeauceBerger picardBerger des AbruzzesBouvier des Flandres, etc.) est très élevé, les véritables corniauds sont donc devenus très rares. Ainsi, dans le langage courant le motcorniaud est souvent pris abusivement pour synonyme de bâtard.
Ce mot « chien » est employé dans diverses expressions telles que : avoir du chien : avoir une certaine distinction et du charme ; entre chien et loup : au crépuscule ; garder un chien de sa chienne : expression familière signifiant se promettre une vengeance future ; les chiens écrasés : rubrique de faits divers insignifiants dans un journal ; malade comme un chien : être très malade et souffrant ; se donner un mal de chien : se donner beaucoup de mal à travailler sur quelque chose ; temps de chien : temps météorologiquedésagréable (la pluie, par exemple) ; vie de chien : vie difficile et compliquée ; chien de mer : petit requin8.
Ou encore, il sert dans des mots composés tels que : chasse-chien, chien-assis, chien-chien, chien-dauphin, chien-loup, dent-de-chien, langue-de-chien, maître-chien, poisson-chien, tue-chien8.

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