vendredi 10 mai 2013

Biologie de l'oiseau



Les régimes alimentaires aussi bien que les stratégies pour se nourrir sont très variées. Certaines espèces peuvent être opportunistes comme les charognards, ou peuvent trouver leur nourriture dans des lieux spécifiques comme les nectarivores ou frugivores. Les oiseaux peuvent aussi être herbivores, granivores, ou prédateurs comme les carnivores, insectivores, piscivores, planctonivores, voire cleptoparasites. Le Géospize à bec pointu est même connu pour être hématophage. Certaines espèces (Grand cormoranSpatule blanche, etc.) peuvent chasser ou pêcher en groupe… De nombreux oiseaux sont généralistes ; les autres espèces, dites spécialistes, occupent des niches écologiques spécifiques10 et ne consomment qu'un seul type de nourriture, ou tout au moins un nombre très limité.
Le métabolisme élevé des oiseaux les oblige à consommer de grandes quantités d'énergie. Ainsi, la masse fraîche de nourriture avalée chaque jour peut équivaloir jusqu'à environ 40 % de la masse corporelle chez les grives, près de 100 % chez les hirondelles,pouillotsroitelets et troglodytes et 200 % chez les colibris11. La résistance au jeûne est de fait généralement faible, par exemple 24 h ou moins chez les hirondelles et le martinet noir, mais peut atteindre plusieurs jours, voire plusieurs semaines chez les rapaces diurnes11.
Comme ils n'ont pas de dents, les oiseaux avalent souvent leurs aliments entiers, mais ces derniers peuvent être écrasés à l'aide du bec, ou dépecés, plumés, déchiquetés, décortiqués, selon les espèces considérées et la nature de l'aliment. Les aliments seront broyés dans le gésier. Le système digestifparticulier des oiseaux les rend assez sensibles aux toxines alim

Anatomie


Certaines caractéristiques anatomiques des oiseaux rappellent celles des reptiles ou celles desmammifères. Ils sont homéothermes et ovipares. L'anatomie des oiseaux montre beaucoup d'adaptations inhabituelles dans le règne animal, dont un grand nombre a pour but de faciliter le vol ; ces adaptations existent même chez les espèces d'oiseaux qui ne savent pas voler.
Les adaptations anatomiques pour le vol se retrouvent évidemment dans la morphologie du squelette de l'oiseau mais aussi dans celle de ses os.
Plusieurs d'entre eux sont creux et fusionnent avec les sacs aériens qui sont des organes du système respiratoire4. En fait, le squelette des oiseaux est très léger (environ 15 % du poids total de l'oiseau). Le système respiratoire des oiseaux est un des plus complexes et des plus performants du règne animal5. À la base de la trachée se trouve l'organe vocal des oiseaux, la syrinx.
Structure du squelette d'une aile d'oiseau
Les ailes sont également une adaptation au vol, mais comme le précise la théorie de l'évolution, l'aile a précédé le vol. La transformation du membre antérieur en aile s'est accompagnée d'une réduction du nombre d'os, au niveau des phalanges, du nombre de doigts, du carpe et du métacarpe.
On note aussi diverses adaptations au niveau de la colonne vertébrale dont les vertèbres de la région cervicale qui permettent une importante flexion ou rotation du cou pour beaucoup d'oiseaux ; par contre la flexion dans la partie postérieure du corps est très limitée en raison de la fusion de certaines vertèbres (pygostyle et synsacrum). Chez les oiseaux qui volent, le sternum, très développé, porte une crête médiane appelée bréchet, servant à l'insertion des muscles du vol (muscles pectoraux).
Tous les oiseaux, même ceux qui ne volent pas, possèdent une furcula, c'est-à-dire les deux clavicules soudées.
Le squelette est aussi simplifié au niveau des membres postérieurs : le péroné, très réduit, est soudé autibia ; les os du tarse se sont soudés pour certains avec le tibia (formant le tibio-tarse) et pour d'autres avec le métatarse (formant ainsi le tarso-métatarse).
L'anatomie de leur système digestif répond à la nécessité de satisfaire à un métabolisme élevé6, le volétant un moyen de locomotion gourmand en énergie.
Comme les reptiles, les oiseaux sont munis d'un cloaque et comme eux, les oiseaux sont principalementuricotéliques, excrétant de l’acide urique et des urates et non pas amino-uréolétique (excrétion d'une combinaison d’ammoniaque et d’urée). Parmi les excréments, on trouve de la créatine alors que lesmammifères éliminent de la créatinine.
Si comme pour les mammifères et les crocodiliens, leur cœur possède quatre chambres, c'est cependant la crosse aortique de droite qui persiste alors que c'est celle de gauche chez les mammifères. De plus, les érythrocytes aviens possèdent des noyaux5,7.
Anatomie d'un poulet
1- cœur
2- poumons
3- testicules
4- reins.
Le système nerveux est, en moyenne, un peu plus volumineux que celui des reptiles mais moins que celui des mammifères. Sauf exception, l'aire visuelle est particulièrement développée ce qui témoigne des performances visuelles uniqueset l'aire olfactive est réduite sauf pour certaines espèces comme les vautours ou les kiwis8. La taille de leur télencéphale et de leur cervelet leur rend possible desvocalises étonnantes et des capacités d'apprentissage et d'abstraction assez élevées chez certaines espèces. L'œil est chez les oiseaux un organe très complexe. Les organes internes du sens de l'équilibre (canaux semi-circulaires) et de l'audition (cochlée) sont beaucoup plus développés que ceux des reptiles.
L'appareil reproducteur des oiseaux ressemble à celui des reptiles ovipares.
Certaines adaptations anatomiques peuvent dépendre du mode de vie, comme celles liées à l'alimentation, ce qui est très facilement observable au niveau desbecs et des systèmes digestifs. Elles peuvent aussi être liées à la latitude où ils vivent et donc à l'adaptation au froid ; par exemple chez les oiseaux nordiques, la circulation est à contre-courant dans les pattes, de manière à réduire les pertes de chaleur5. Certaines de ces adaptations sont temporaires : par exemple certains oiseaux migrateurs ont la capacité de réduire la taille de leurs viscères 

Les pattes oisaux


Les deux pattes sont recouvertes d'écailles ou scutelles, dont la couleur varie selon les espèces, et présentent des doigts munis de griffes. La disposition des doigts des pattes est très variable selon les groupes aviens.
La forme des pattes permet d'identifier les oiseaux
  • L'arrangement anisodactyle (trois doigts vers l'avant et un en arrière, aussi appelé hallux) est le plus commun chez les oiseaux et se retrouve tel quel chez leurs ancêtres théropodes, caractérisés par leurs quatre doigts. C'est le cas de la plupart des oiseaux chanteurs, des oiseaux qui doivent se percher et des rapaces.
  • L'arrangement syndactyle correspond à une fusion partielle du quatrième et troisième doigt comme chez leMartin-pêcheur d'Amérique et caractérise lesCoraciiformes.
  • L'arrangement zygodactyle (du grec ancien ζυγον, « joug ») correspond à une migration des doigts, c'est le plus commun des arrangements pour les espèces arboricoles et plus particulièrement celles qui grimpent le long des troncs comme les Picinae, les Sittidae etPsittaciformes.
  • L'arrangement hétérodactyle ressemble au précédent sauf que les doigts 3 et 4 se dirigent en avant et les chiffres 1 et 2 se dirigent en arrière. Cette configuration ne se retrouve que dans lesTrogonidae.
  • Les pamprodactyles possèdent quatre orteils vers l'avant, c'est une caractéristique des Apodidae.
  • La trydactylie est rare et se retrouve dans des espèces très différentes comme la mouette tridactyleou le pic tridactyle.
  • La didactylie se retrouve chez les paléognathes comme l'autruche.
1 – palmée
2 – lobée
3 – non palmée
4 – semi-palmée
En outre, certains oiseaux possèdent une palmure entre leurs doigts comme lessarcelles, les mouettes et les oies. Les espèces anisodactyles dont les quatre doigts sont reliés par une membrane comme lesfous, les cormorans ou les pélicans sont dites totipalmidés. D'autre espèces ont une palmure lobées comme chez les grèbes et les foulques, ou semi-palmées comme chez les avocettes, les sternes, et les guifettes et non palmées comme chez les martins-pêcheursgruesengouleventsperdrixrapaces3.
Un ergot d'une dinde
La forme des pattes dépend essentiellement du mode de vie de l'oiseau et de son régime alimentaire. Ainsi, les rapacesdisposent de serres, les oiseaux aquatiques de pattes palmées ou lobées. Les oiseaux coureurs, telle l'autruche, sont didactyles.
La plupart des espèces possèdent un éperon, ou ergot, sur leurs pattes.

Le bec du oisaux


Chez les oiseaux, mâchoires et mandibules, dépourvues de dents, sont recouvertes de la rhampothèque, gaine constituée d'une ou plusieurs lames de corne. La corne repousse au fur et à mesure de son usure.
La forme du bec est souvent adaptée au régime alimentaire de l'oiseau : le bec sera ainsi généralement crochu et robuste chez les rapaces, massif et conique chez lesgranivores, fin chez insectivores, allongé et sensible chez les espèces qui fouillent dans les sédiments, etc.
La base du bec et les narines sont parfois protégées par une zone molle et nue, souvent colorée, appelée cire1 

Le plumage


Structure d'une plume
Les oiseaux sont les seuls animaux à posséder des plumes, leur plumage est d'ailleurs un bon moyen de reconnaître une espèce.
Il existe de nombreuses sortes de plumes qui forment le plumage, que l'on distingue1 :
  • selon leur aspect :
    • les filoplumes (situées sous les plumes ordinaires) ;
    • le duvet ;
    • les vibrisses (raides et ressemblant à des poils) ;
    • les plumes stricto sensu
  • selon leur point d'attache :
    • les rémiges (situées sur le membre antérieur, elles permettent le vol) ;
    • les rectrices (ou plumes de la queue, elles ont différents rôles dans le vol, comme le freinage ou la direction) ;
    • les tectrices (plumes de couverture).
Camouflage du petit-duc africain
Les plumages et les différentes sortes de plumes spécialisées qui les composent ont de nombreuses fonctions pour l'oiseau, la plus universelle étant l'isolation thermique, qui participe au maintien de la température interne de ces tétrapodeshoméothermes. Pour certaines espèces, le plumage peut offrir une tenue de camouflage efficace. Pour d'autres, le plumage des mâles est utilisé dans les parades nuptiales ou est indispensable à la séduction. Ainsi, les juvéniles et les individus sexuellement immatures disposent généralement d'un plumage particulier qui évolue, le plus souvent graduellement, jusqu'à leur première saison de reproduction2. L'état du plumage permet par ailleurs à une femelle de déterminer la santé d'un mâle. Enfin, pour bon nombre d'espèces, les plumes sont indispensables au vol. La forme de certaines plumes permet de savoir si l'espèce est capable de voler ou non.

jeudi 9 mai 2013

la morpologie



Calotte
Manteau
Bas-ventre
Cuisse
Articulation tibio-tarsale
Tarse
Doigt
Ventre
Tibia
Flanc
poitrail
gorge et gorgerin
Iris
Plumage de petite et moyenne couverture
Plumes scapulaires
Plumage de petite et moyenne couverture
Rémiges tertiaires
Rémiges primaires
La morphologie des oiseaux est adaptée à leur habitat et à leur mode de vie. Les oiseaux vivant sur les plages ou dans les marais ont, par exemple, des longues pattes. De la forme du bec, tout observateur peut aisément déduire le régime alimentaire. De l'étude des ailes, il est facile de déduire, par exemple, si l'oiseau peut voler. S'il est migrateur, ses ailes présentent une extrémité plutôt effilée ; des ailes à l'extrémité plus arrondie témoignent d'un caractère plus sédentaire.
La morphologie de la tête contient également de nombreux éléments particuliers qui permettent d'identifier les espèces comme la présence d'une huppe, d'une crête, de caroncule, de vibrisse, de barbillon, de cire de bec.
Le plumage et sa couleur peuvent également être des moyens de reconnaître une espèce. Certaines possèdent de surprenantes plumes décoratives comme les plumes de queues des pailles en queueoiseaux-lyre ou celle des paons mâles.
Morphologie d'un Vanellus malabaricus
Les oiseaux n'ont pas d'organes sexuels externes.
Les oreilles sont cachées sous le plumage et sans pavillon externe. Les plumes en forme d'oreille chez les hiboux ne sont pas utiles dans l'audition.

les oisaux


 Description de cette image, également commentée ci-après
Les oiseaux (ou classe des Aves) sont des vertébrés tétrapodes ailés appartenant auclade des dinosaures. S'il existe près de 10 000 espèces d'oiseaux, très différentes tant par leur écologie que par leurs comportements, chacune d'elles présente un ensemble commun de caractéristiques évidentes permettant de les regrouper. Les oiseaux ont notamment un bec, des plumes, des ailes et pondent des œufs.
Les oiseaux sont remarquables par leur faculté à voler, à quelques exceptions près (struthioniformesmanchots…), d'autant que cette caractéristique est particulièrement rare chez les vertébrés. Ils peuplent tous les milieux, des glaces de l'Antarctique aux forêts équatoriales et aux déserts. Ce fait a été rendu possible grâce à des adaptations anatomiques, physiologiques et comportementales (en particulier le phénomène migratoire) variées. Toutes ces caractéristiques sont étudiées par les ornithologues.
La nécessité de répertorier au niveau mondial les très nombreux oiseaux a nécessité rapidement la création de noms scientifiques. Un nom scientifique international a été attribué à chacun d'eux et le latin a été préféré pour cela. En français, les noms vernaculaires sont donc souvent accompagnés d'un nom binomial en latin, de portée mondiale, écrit en italique, et construit selon un code précis, le Code international de nomenclature zoologique.
Initialement, la langue française disposait, pour désigner les oiseaux, de noms génériques basés uniquement sur la morphologie comme rapacevautouréchassier,canardperroquethirondelleoiecygne, etc. ou sur leur usage tels volaille ousauvagine ; certains de ces termes ne désignant pas les mêmes oiseaux d'une région à l'autre. Puis avec l'apparition de la systématique, les ornithologues ont créé des noms davantage basés sur l'anatomie pour faire des regroupements adaptés à unclassement taxinomique. Ceux-ci sont passés dans le langage courant, mais beaucoup se sont avérés polyphylétiques, par exemple palmipède. Au cours duxxe siècle, la classification a évolué en regroupant les différentes espèces selon des affinités plus subtiles. Une autre révolution dans la taxinomie s'est produite au cours des années 1990, avec l'apparition d'une classification basée sur la génétique, en l'occurrence des techniques d'hybridation de l'ADN. Celle-ci est dans l'ensemble acceptée en Amérique tandis que les réticences sont plus importantes en Europe.
Contrairement à la plupart des autres animaux, chacune des espèces d'oiseaux dispose d'un nom scientifique français normalisé unique attribué par la Commission internationale des noms français des oiseaux. Ces noms scientifiques normalisés en français n'ont pas le rayonnement mondial des noms scientifiques en latin. 

Prédation - défense



Saut de springbok, en cas de danger, cette gazelle fait des bonds spectaculaires
Les gazelles adultes en bonnes santé sont très rapides à la course et distancent tous les prédateurs à l'exception des guépards, leurs rivaux. Les nouveau-nés (faons) peuvent être la proie de nombreux prédateurs comme les aigles, les babouins, les caracals… car ils ne courent pas encore très vite et sont assez maladroits sur leurs longues pattes fines. Les gazelles infirmes (malades, blessées ou âgées), peuvent être la proie des lions, des léopards, des hyènes tachetées, des lycaons, des pythons, des crocodiles et même des chacals.

mercredi 8 mai 2013

Habitat - résistance à la sécheresse gazelle



La gazelle habite les régions chaudes et sèches de l'Afrique et une partie du moyen-orient : savane, steppe ou désert. Elle ne transpire pas et son pelage (fauve, blanc, brun) réfléchit les rayons du soleil. Son urine est très concentrée, ses excréments très secs.
Elle est munie d'un système de refroidissement impressionnant, des centaines de petits vaisseaux se trouvent près des parois respiratoires, l'air inspiré par la gazelle refroidit sa paroi nasale et, partant, son sang qui, acheminé par les petits vaisseaux qui fusionnent en un seul vaisseau sanguin qui irrigue directement le cerveau.